Canon, Nikon et Sony, ces trois titans qui tiennent à eux seuls 90% du marché, ont décidé d'unir leurs forces dans une croisade assez... disons, futuriste. Leur ennemi ? Les images générées par l'intelligence artificielle (Dall E, Midjourney et les autres). Oui, vous avez bien entendu. Ces images trop parfaites, trop propres, qui semblent tout droit sorties d'un univers parallèle où les erreurs de composition et les grains de poussière n'existent pas.
Selon Nikkei, ces géants de la photographie ont concocté une technologie pour apposer une signature digitale sur les clichés pris avec leurs appareils.
Pourquoi ? Pour les distinguer des œuvres de ces robots surdoués qui inondent le marché de leur perfection artificielle.
Imaginez un monde où chaque image raconte non seulement une histoire, mais aussi son origine, son auteur, et même l'heure et le lieu de sa création. C'est exactement ce que ces entreprises veulent mettre en place.
Une sorte de carte d'identité pour chaque photo, une garantie d'authenticité pour les photographes et ceux qui consomment leurs images.
Leica, avec l'aide d'Adobe, a déjà pavé la voie avec sa technologie CAI (Content Authenticity Initiative) – un système qui permet de tracer l'origine et les modifications d'une image. Mais nos trois mousquetaires de la photographie vont plus loin. Ils veulent intégrer ce niveau de sécurité directement dans leurs appareils, sans avoir besoin d'une puce supplémentaire. Un simple firmware suffira pour faire de votre appareil photo un agent secret capable de protéger l'intégrité de vos œuvres.
Canon, Nikon et Sony ne se contentent pas de parler. Ils agissent. Canon collabore avec Thomson Reuters et le Starling Lab for Data Integrity pour lancer un modèle avec ces fonctionnalités. Nikon et Sony ne sont pas en reste, travaillant respectivement avec l'AFP et l'Associated Press. Et Sony, toujours un pas devant, a déjà testé cette technologie en octobre dernier.
Alors, mes chers lecteurs, que pensez-vous de cette nouvelle ère de la photographie ? Est-ce la fin annoncée des images trop parfaites, trop lisses, générées par l'IA ? Ou est-ce simplement un moyen pour les grands noms de garder leur emprise sur un marché en pleine mutation ? Lisez plus d'infos sur photoactus.com
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